Saison des brûlis en Thaïlande : date, lieux et que faire pour l’éviter ?

Saison des brûlis en Thaïlande : date, lieux et que faire pour l’éviter ?

La saison des brûlis en Thaïlande est un phénomène récurrent qui soulève de nombreuses préoccupations, tant sur le plan environnemental que sanitaire. Chaque année, cette période critique marque la nature thaïlandaise d’une empreinte particulière, souvent synonyme de fumée et de pollution. Pourtant, il est possible de profiter des merveilles de la Thaïlande tout en minimisant son exposition aux fumées nocives. Cet article vous invite à explorer les diverses facettes de cette saison et à découvrir comment naviguer dans ce contexte délicat.

Saison des brûlis : moments clés à connaître

La saison des brûlis en Thaïlande débute généralement entre février et avril, avec un pic d’activités observé en mars. Pendant cette période, les agriculteurs utilisent des méthodes de brûlage pour défricher les terres, favorisant ainsi la croissance de nouvelles cultures. Cette pratique ancestrale, bien que traditionnelle, entraîne des conséquences néfastes sur l’environnement. En 2022, des rapports indiquaient que près de 60 000 hectares de terres avaient été brûlés, générant d’importantes émissions de dioxyde de carbone.

Les provinces du Nord et du Nord-Est, telles que Chiang Mai et Loei, sont particulièrement touchées par ces brûlis. Lors de cette période, la qualité de l’air se dégrade fortement, rendant la situation préoccupante pour les habitants et les visiteurs.

Impact des brûlis sur l’environnement thaïlandais

Les brûlis engendrent des conséquences significatives pour la biodiversité et l’écosystème thaïlandais. En réduisant la couverture végétale, ces pratiques nuisent à la faune locale, affectant notamment les habitats d’espèces menacées comme l’éléphant d’Asie et le tigre de l’Indochine. La destruction de la flore favorise également l’érosion des sols, rendant les terres moins fertiles à long terme.

Les forêts, véritables poumons de la planète, sont gravement affectées. En effet, chaque année, des millions de tonnes de CO2 sont libérées dans l’atmosphère, exacerbant le changement climatique. Les écosystèmes aquatiques ne sont pas épargnés non plus, car les cendres et les débris peuvent contaminer les cours d’eau, mettant en péril la vie aquatique.

Les effets des fumées sur la santé publique

La pollution de l’air engendrée par les brûlis représente un danger majeur pour la santé publique. Des études montrent que les particules fines (PM2.5) atteignent des niveaux alarmants durant cette période. En 2022, des mesures ont révélé que la qualité de l’air dans certaines régions était classée dans la catégorie “dangerueuse”, avec des taux de PM2.5 dépassant les 200 µg/m³.

Ces particules peuvent provoquer divers problèmes de santé, allant des irritations respiratoires aux complications cardiovasculaires. Les populations vulnérables, telles que les enfants et les personnes âgées, sont particulièrement à risque. En outre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que la pollution de l’air cause environ 7 millions de décès prématurés chaque année dans le monde, un chiffre alarmant qui souligne l’urgence d’agir.

Comment éviter les fumées des brûlis en Thaïlande ?

Pour profiter pleinement de la Thaïlande sans subir les désagréments des fumées, plusieurs stratégies peuvent être mises en œuvre. Tout d’abord, il est conseillé de planifier ses voyages durant les mois où les brûlis sont moins fréquents, idéalement entre mai et novembre.

Ensuite, adopter des solutions pratiques au quotidien peut aider à minimiser l’exposition :

  • Surveillance des alertes de qualité de l’air via des applications ou des sites web.
  • Port de masques appropriés lors de promenades en extérieur.
  • Séjour à proximité de la mer ou des montagnes, où la circulation de l’air est souvent meilleure.

Enfin, privilégier les activités en intérieur ou les lieux bien ventilés peut également contribuer à réduire les risques.

Activités à privilégier en pleine nature

Explorer la Thaïlande pendant la saison des brûlis nécessite un peu de stratégie. Plusieurs activités permettent de s’émerveiller devant la beauté naturelle sans inhaler les fumées nocives. Par exemple :

  • Visites de parcs nationaux en altitude, comme Doi Inthanon, où l’air est plus pur.
  • Randonnées tôt le matin ou en fin de journée, lorsque les niveaux de pollution sont souvent plus bas.
  • Excursions en bateau sur les rivières et les lacs, où les brises rafraîchissantes éloignent les fumées.

Ces expériences permettent non seulement de découvrir la richesse naturelle de la Thaïlande, mais aussi de se ressourcer en toute sérénité.

Alternatives aux brûlis : agriculture durable

Face aux effets néfastes des brûlis, des alternatives émergent. L’agriculture durable et les pratiques agroécologiques représentent des solutions viables pour préserver l’environnement tout en cultivant. Par exemple :

  • Permaculture : un système de culture qui imite les écosystèmes naturels.
  • Culture en agroforesterie : qui associe arbres et cultures, améliorant la fertilité des sols.
  • Engrais organiques : réduisant la dépendance aux produits chimiques et préservant la biodiversité.

Ces méthodes permettent non seulement de réduire les brûlis, mais aussi d’assurer une sécurité alimentaire à long terme pour les communautés locales.

Sensibilisation et actions des autorités thaïlandaises

Les autorités thaïlandaises prennent des mesures pour lutter contre les conséquences des brûlis. Des campagnes de sensibilisation visent à informer la population sur les dangers de cette pratique. En 2023, le gouvernement a également renforcé les lois interdisant le brûlage à l’air libre, avec des amendes pouvant atteindre 100 000 bahts.

Des programmes de reforestation sont également mis en place pour restaurer les zones dégradées et améliorer la qualité de l’air. La collaboration avec les agriculteurs pour promouvoir des techniques agricoles durables est une priorité, tout comme la mise en place de systèmes de surveillance de la qualité de l’air.

La saison des brûlis en Thaïlande représente un défi, mais elle ne doit pas nous empêcher de profiter des merveilles naturelles du pays. En adoptant des stratégies pour éviter les fumées et en soutenant des pratiques agricoles durables, nous pouvons tous contribuer à un avenir plus sain. Engageons-nous à sensibiliser notre entourage et à promouvoir des alternatives respectueuses de l’environnement. Que diriez-vous de partager cet article pour informer d’autres voyageurs sur comment vivre une expérience inoubliable en Thaïlande, tout en préservant notre belle planète ?

Chris Farangset

Bonjour ! Je m'appelle Chris, j'ai 35 ans et je suis un Digital Nomad, expatrié en Thaïlande depuis début 2010. J’essaye de visiter au maximum la Thaïlande tout en développant mes activités sur Internet. J'adore découvrir de nouvelles cultures, rencontrer des gens inspirants et partager mes expériences. Mon site web, je l'espère vous guidera dans votre prochain voyage en Thaïlande.