Dans le cœur de l’Asie du Sud-Est réside un mystère fiscal qui trouble bon nombre d’étrangers : l’impôt sur le revenu en Thaïlande. Entre nuances légales et interprétations ambigües, la complexité du système fiscal thaïlandais suscite des questions et des inquiétudes chez les contribuables étrangers. Plongeons dans ce dédale fiscal pour en démêler les flous et en comprendre les enjeux.
Sommaire
Nouvelles réglementations fiscales en Thaïlande
À partir du 1er janvier 2024, l’administration fiscale thaïlandaise s’attend à collecter 100 milliards de bahts supplémentaires grâce à une nouvelle mesure qui impacte directement les résidents fiscaux étrangers. En effet, tout revenu étranger transféré en Thaïlande par des résidents fiscaux, qu’ils soient thaïlandais ou étrangers présents dans le pays depuis plus de six mois au cours de l’année calendrier, sera dorénavant soumis à l’impôt sur le revenu. Les déclarations doivent être complétées avant fin mars de l’année suivante, ajoutant une couche supplémentaire de complexité pour nombreux expatriés.
Confusion et inquiétudes parmi les expatriés
Une enquête informelle récente auprès des retraités à Pattaya indique qu’une grande majorité, soit plus de 90%, éprouve une confusion significative quant à l’impact de ces nouvelles lois sur leur quotidien. Les questions abondent: Qu’est-ce qui constitue un revenu imposable exactement? Est-ce que cela inclut les pensions déjà imposées dans le pays d’origine? Comment interpréter les traités de double imposition qui, pour beaucoup, demeurent une énigme? De plus, l’obligation potentiellement nouvelle de posséder un numéro d’identification fiscale thaïlandais pour le renouvellement des visas suscite des inquiétudes supplémentaires.
Conséquences potentielles pour les résidents de longue durée
De nombreux expatriés manifestent leur mécontentement, certains envisageant même de quitter la Thaïlande ou de réduire leur temps passé dans le pays en dessous de 183 jours par an pour éviter le statut de résident fiscal. La plupart des retraités vivent ici avec des pensions déjà imposées dans leur pays d’origine et la perspective de devoir naviguer entre deux autorités fiscales, en plus des frais de comptabilité, est loin d’être séduisante. Les coûts potentiels de cette bureaucratie et les informations erronées circulant sur les réseaux sociaux n’aident en rien à clarifier la situation.
Des réponses attendues de la part des autorités
Il semblerait que des clarifications officielles soient imminentes, même si aucune confirmation n’a été faite pour l’instant. Entretemps, les cabinets de comptabilité s’activent pour inscrire des expatriés inquiets, promettant des mises à jour dès qu’elles seront disponibles. Une affirmation claire des autorités thaïlandaises disant que les revenus déjà taxés ailleurs ne seront pas soumis à une double imposition ici serait sans doute un grand soulagement. De même, préciser quelles catégories de visas, notamment ceux pour la retraite ou le mariage, pourraient être exemptées des nouvelles régulations fiscales, pourrait aider à dissiper une partie de l’incertitude qui règne actuellement.
La clarté sur ces questions fiscales est essentielle non seulement pour les expatriés eux-mêmes, mais aussi pour le marché des étrangers en général, y compris les investissements immobiliers tels que l’achat de condominiums et le marché des visas de longue durée. La capacité de l’administration fiscale thaïlandaise à gérer efficacement cette transition, particulièrement avec le défi ajouté de documents en langue étrangère, restera un point à surveiller.
Bonjour ! Je m'appelle Chris, j'ai 35 ans et je suis un Digital Nomad, expatrié en Thaïlande depuis début 2010. J’essaye de visiter au maximum la Thaïlande tout en développant mes activités sur Internet. J'adore découvrir de nouvelles cultures, rencontrer des gens inspirants et partager mes expériences. Mon site web, je l'espère vous guidera dans votre prochain voyage en Thaïlande.