Aux abords de Chiang Mai, une région septentrionale de Thaïlande, un engin volant autonome décolle et s’envole au-dessus du couvert forestier. La mission de ce drone est capitale : évaluer le poumon vert local et son implication dans le combat contre le réchauffement de la planète. Les spectacles de la jungle émeraude se succèdent sous la forme de clichés capturés par le drone, qui seront fusionnés pour former une représentation tridimensionnelle du terrain.
Sommaire
Fonctionnement et apport du drone dans la recherche forestière
Utilisant l’avancée technologique pour la préservation environnementale, ces vols automatisés équipent les chercheurs d’outils précieux pour surveiller la santé de la forêt. Il devient alors possible de déterminer avec exactitude le volume de dioxyde de carbone capté par ces immenses filtres naturels que sont les arbres. L’importance de cette donnée est cruciale car la déforestation a causé une réduction de 12 % de la surface forestière globale depuis l’an 2000, influençant ainsi la quantité de CO2 absorbée.
De la mesure manuelle à la surveillance aérienne
Avant l’introduction des drones, le suivi traditionnel exigeait des déplacements humains conséquents, outillés de cordes et de rubans, pour mesurer chaque individu arboré – une entreprise colossale qui pouvait aussi avoir un impact négatif sur la flore sous-jacente. Grâce au drone, l’intrusion humaine en forêt est réduite, ce qui limite le tassement du sol.
Une fois programmé, le drone suit un itinéraire fixé, collectant des données tous les quelques secondes. Son opérateur, vigilant aux potentielles perturbations, surveille sa progression via des jumelles. Les images obtenues, superposées entre elles, sont converties en modèles 3D offrant une perspective inédite sous divers angles.
La régénération de la forêt par des pratiques écologiques
Le projet ne vise pas uniquement la surveillance, mais également la mise en place de pratiques de reboisement favorables au retour de la biodiversité et d’une collaboration étroite avec les communautés locales. Grâce à ces efforts, les parcelles reboisées montrent des signes spectaculaires de santé, comparables à une forêt vierge en termes de capacité de séquestration de carbone.
Pour pallier les limitations du drone, qui a du mal à percevoir l’activité sous la canopée, les chercheurs emploient par ailleurs des technologies comme le LiDAR. Ce dernier permet de scanner en haute définition les strates inférieures de la forêt et d’appréhender la structure de chaque arbre avec une précision inégalée.
Perspectives d’avenir et précision des données
L’objectif est d’arriver à une estimation détaillée du potentiel de stockage de carbone des forêts thaïlandaises, à travers la cartographie de différents types de biotopes forestiers. Une certaine prudence est toutefois de mise, car des estimations trop optimistes pourraient conduire à un excès de confiance concernant les forêts comme solutions au stockage du carbone.
L’urgence de la situation stimule les avancées technologiques, avec, entre autres, le prochain lancement du satellite Biomass par l’Agence spatiale européenne, conçu pour surveiller les réserves de carbone forestières. Les progrès en matière de technologies satellitaires et statistiques promettent de renforcer la précision des estimations écologiques futures.
Pour conclure, la surveillance par drones et les autres technologies évoluent rapidement, devenant des atouts essentiels dans la gestion et la protection des forêts thaïlandaises et de leur rôle capital dans la lutte contre les changements climatiques.
Bonjour ! Je m'appelle Chris, j'ai 35 ans et je suis un Digital Nomad, expatrié en Thaïlande depuis début 2010. J’essaye de visiter au maximum la Thaïlande tout en développant mes activités sur Internet. J'adore découvrir de nouvelles cultures, rencontrer des gens inspirants et partager mes expériences. Mon site web, je l'espère vous guidera dans votre prochain voyage en Thaïlande.